Le projet social

Notre définition du centre social

Le centre social et socioculturel entend être un foyer d’initiatives porté par des habitant·es associé·es appuyé·es par des professionnel·les, capables de définir et de mettre en œuvre un projet de développement social local pour l’ensemble de la population d’un territoire. A partir d’une approche articulant l’animation globale du territoire et le développement du pouvoir d’agir des personnes et des groupes, le centre social vise l’émancipation individuelle et collective et la transformation sociale.[1]

Nos valeurs

Les centres sociaux se placent dans le mouvement de l’éducation populaire et réfèrent leur action et leur expression publique à 3 valeurs fondatrices :

Nos finalités

Les centres sociaux s’inscrivent dans la politique d’animation de la vie sociale de la Branche Famille. Ils sont régis par des circulaires élaborées par la Caisse Nationale des Allocations Familiales[2].

Ils poursuivent trois finalités de manière concomitante, de manière à répondre aux besoins sociaux fondamentaux :

• l’inclusion sociale et la socialisation des personnes ;
• le développement des liens sociaux et la cohésion sociale sur le territoire ;
• la prise de responsabilité des usager·ères et le développement de la citoyenneté de proximité.

Nos missions

Les structures d’animation de la vie sociale portent deux missions d’intérêt général référées à un territoire délimité :

Les centres sociaux portent cinq missions complémentaires :

L’agrément

L’Etat a délégué à la CAF – en l’occurrence au conseil d’administration de la CAF de Charente-Maritime – la responsabilité d’agrément du projet social qui doit :

• se référer aux finalités et missions portées par les centres sociaux, d’une part
• et en réponse aux besoins sociaux repérés sur le territoire d’intervention, d’autre part,
• expliciter les axes d’interventions prioritaires
• et proposer un plan d’actions et d’activités adaptées.

Pour agréer un projet social, la CAF mobilise un socle de critères :

1. le respect d’une démarche participative dans l’élaboration du projet d’animation globale (habitant·es, usager·ères, professionnel·les, partenaires) ;
2. la formalisation des modes de participation effective des habitant·es et des modalités de gouvernance de la structure ;
3. la pertinence des axes prioritaires et des objectifs généraux au regard des problématiques repérées dans le diagnostic social ;
4. la cohérence entre le plan d’action et les axes prioritaires et objectifs généraux ;
5. la faisabilité du projet social et la capacité technique, financière et budgétaire de la structure ;
6. l’accessibilité (ouverture à toustes, accueil des personnes en situation de handicap, horaires, tarification, etc.) et l’effectivité de la fonction accueil dans le fonctionnement quotidien de la structure ;
7. l’existence d’actions intergénérationnelles, d’actions favorisant la mixité des publics et d’actions spécifiques pour les familles et les publics vulnérables ;
8. le niveau de qualification et le temps de travail du directeur ou de la directrice.

---

[1] In Projet de réseau 2024-2032, Fédération des centres sociaux et socioculturels de France Le sens politique d’un projet de réseau – Actualités | FÉDÉRATION DES CENTRES SOCIAUX ET SOCIOCULTURELS DE FRANCE (centres-sociaux.fr)

[2] Circulaire de 2012 : https://www.caf.fr/sites/default/files/medias/cnaf/Partenaires/Partenaires_vie-sociale-associative/C_2012_AVS_Juin2012.pdf

Circulaire de 2017

https://www.caf.fr/sites/default/files/medias/493/Partenaires/AVS/Circulaire%20CNAF%202016%20-%20Animation%20de%20la%20vie%20sociale.pdf